1. Amplitude d’un intervalle à n décimales

Définitions 1.
Soit [a;b] un intervalle de R. La longueur =ba  de [a;b] s’appelle l’amplitude de cet intervalle.

Exemples. 1°) L’amplitude de l’intervalle [5;6] est égale à 1=65=1.
2°) L’amplitude de l’intervalle [5,7;5,8] est égale à 2=5,85,7=0,1=101.
3°) L’amplitude de l’intervalle [5,12;5,13] est égale à 2=5,135,12=0,01=102.

Remarque.
2°) L’amplitude de l’intervalle [5,125;5,135] est égale à 2=5,1355,125=0,01=102. Et pourtant les deux bornes sont des nombres décimaux écrits avec trois décimales. L’amplitude de l’intervalle est égale à 102.
Très souvent, lorsqu’on demandera de donner une valeur approchée ou un encadrement à 102 près, on sous-entend « avec deux décimales ».

2. Arrondi et troncature

Définition 2.
 La troncature à l’unité d’un nombre réel est égale à la partie entière de son développement décimal.
Soit x un nombre réel positif. La troncature tn de x à 10n est égale au nombre décimal obtenu en coupant le développement décimal de x au nème chiffre après la virgule.

Exemples.
A la calculatrice, nous avons le développement décimal de π : π=3,14159635
La troncature de π à l’unité (100) est égale à t0=3.
La troncature de π au dixième (101) est égale à t1=3,1.
La troncature de π au centième (102) est égale à t2=3,14.
La troncature de π au millième (103) est égale à t2=3,141.
La troncature de π au dix-millième (104) est égale à t4=3,1415.
et ainsi de suite.

Propriété.
Soit x un nombre réel quelconque. La troncature tn de x à 10n, est le nombre décimal de plus proche de x, qui est inférieure à x, ayant n décimales.
(troncature de x)x

Définition 3.
Soit x un nombre réel. L’arrondi de x à une position donnée, est égale à sa troncature à 10n si le chiffre suivant est 0;1;2;3 ou 4. Et L’arrondi de x à une position donnée est égale à sa troncature à 10n, augmentée de 10n (on rajoute 1 au nème chiffre) si le chiffre suivant est 5;6;7;8; ou 9.

Exemples.
A la calculatrice, nous avons le développement décimal de π : π=3,14159635
L’arrondi de π à l’unité (100) est égal à x0=3.
L’arrondi de π au dixième (101) est égal à t1=3,1.
L’arrondi de π au centième (102) est égal à t2=3,14.
L’arrondi de π au millième (103) est égal à t2=3,142.
L’arrondi de π au dix-millième (104) est égal à t4=3,1416.
et ainsi de suite.

Encadrement décimal d’un nombre réel à 10n près, à n décimales

Définitions 4.
Soit a, b (a<b) et x trois nombres réels, alors :
1°) On dit que a et b encadrent x si et seulement si « ax<b ».
2°) On dit que « ax<b » est un encadrement de x à 10n près, si :
ax<bet=ba=10n
a est la borne inférieure et b la borne supérieure de l’encadrement.

Exemples.
A la calculatrice, nous avons le développement décimal de π : π=3,14159635
Un encadrement de π à l’unité (100) est : 3<π<4.
Un encadrement de π au dixième (101) est : 3,1<π<3,2.
Un encadrement de π au centième (102) est : 3,14<π<3,15.
Un encadrement de π au millième (103) est : 3,141<π<3,142.
Un encadrement de π au dix-millième (104) est : 3,1415<π<3,1416.
et ainsi de suite.

Remarque

Pour déterminer des encadrements de nombres réels composés, on peut utiliser les propriétés des inégalités dans R ainsi que les propriétés de compatibilités des opérations avec ces inégalités.
On pourra également utiliser les propriétés de distributivité et les identités remarquables.

Exercices

Exercice 1. Déterminer un encadrement de 3 à l’unité puis à 101, 102 et 103 près.
Exercice 2. Déterminer un encadrement de 13 à l’unité puis à 101, 102 et 103 près.
Exercice 3. Déterminer un encadrement de 3+535 à l’unité puis à 101, 102 et 103 près.

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