1. Ce que dit le programme

En classe de première, les suites sont présentées d’un point de vue principalement algébrique. L’objectif est que l’élève soit confronté à des systèmes discrets pour lesquels les suites numériques apparaissent comme modélisation adaptée. C’est aussi l’occasion d’aborder le concept de définition par récurrence.

L’élève rencontre différents modes de génération de suites :
— par une formule explicite $u_n=f(n)$ ;
— par une relation de récurrence $u_{n+1} =f(u_n)$ ;
— par des motifs géométriques ou combinatoires, par exemple suite de nombres figurés, suite décrivant le nombre d’éléments dans une configuration dépendant d’un entier naturel.

Les suites arithmétiques et géométriques sont formalisées. D’autres types simples peuvent être abordés, mais aucune connaissance spécifique à leur sujet n’est au programme.

Dans tous les cas, on peut s’intéresser au passage d’un mode de génération à un autre, et notamment à la recherche d’une formule explicite pour une suite définie d’une autre façon. Les suites interviennent comme modélisations d’évolutions à temps discret rencontrées dans les autres disciplines : évolution ou actualisation d’un capital, évolution d’une population, décroissance radioactive. C’est l’occasion de réactiver le travail sur l’information chiffrée fait en classe de seconde, notamment sur le taux d’évolution. L’élève doit automatiser le fait qu’une évolution à taux fixe est modélisée par une suite géométrique et percevoir l’intérêt de considérer le rapport de deux termes consécutifs. Lors de l’étude ultérieure de la fonction exponentielle, on réactive le travail sur les suites géométriques en mettant en parallèle évolution géométrique à temps discret et évolution exponentielle à temps continu.

2. Les suites numériques